dimanche 22 novembre 2009

Premier article pour un second blog.





Nous voici de nouveau réunies, Lila et moi, pour un blog consacré à ce que nous aimons le plus : nous-mêmes.


Quelle belle intro en matière. J'aurai bien fait une présentation de ma personne, suivie d'une présentation de la personne de Lila, mais je suppose que vous nous connaissez déjà, et que vous savez à quoi vous en tenir. D'ailleurs, évitez de vous tenir à nous.
Alors voilà, la seule chose que j'expliquerai sera le titre du blôg. Même si, j'imagine, quelques idées vous ont déjà traversé le crâne.

Gribouillages, c'est Lila, commérages, c'est moi. Quoi de plus simple? Elle dessine et j'écris, ça paraissait logique.
J'écris quoi, on s'en fout. Mais j'écris pour moi et pour elle. Et un peu pour ceux qui lisent. Et si personne ne lit, ça n'importe pas non plus. Je crois qu'ici, c'est une façon détournée de t'aimer, Lila. Peut-être que j'ignore les multiples communications possibles, ou peut-être que je les ignore seulement avec toi.
Mais j'aime l'idée que tu lises ces mots en souriant, que tu fronces tes (trop gros) sourcils devant mes fautes, et j'aime aussi tous les crétins qui s'énervent, comme j'aime les beaux esprits qui me demandent "Qui est-ce, celle pour qui tu fais ça?".
Nous avons tellement changé, et c'est tellement bien aussi. Mais dans ce changement, je ne veux pas perdre une seule parcelle de toi. Avant, dans toute l'immaturité qui me correspond si bien, j'aimais beaucoup le "culte du mépris", tu te souviens? L'élitisme d'une ado hystérique qui se brisait contre ton propre jugement...Et dans les éclats qu'ils provoquaient, nous parvenions à rire et c'était la meilleure façon de nous unir. Je ne suis pas certaine qu'aujourd'hui, le mépris d'autrui marche encore, mais je suis certaine que quelque chose marchera.
Je saurai quoi dans quelques temps, et je le saurai ici, avec toi, pour toi, par toi.
Ou par nous. Qu'est ce qu'on s'en fout?


"Si tu veux partir très loin, ferme les yeux. Et si tu veux revenir un jour, emprunte les miens."


A.Salacrou.

Aucun commentaire: